Travailler dans un environnement international, ça se passe comment ?

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Catherine, coordinatrice transverse sur des activités DSI et Métier, a intégré Delane voilà deux ans et demi. A cette occasion, elle a pu découvrir le monde de l’international.

Récit de son expérience.

Contexte : rôle et mission

Mon rôle me permet d’être en relation avec des interlocuteurs de tout horizon comme : COO (Chief Operating Officer), intervenants métiers, chefs de projets, partenaire externe, et bien d’autres.

C’est la partie que je trouve la plus enrichissante de mon poste.

J’interviens au sein du siège de la Société Générale dans le pôle banque de détail à l’international.

J’y travaille avec diverses filiales à travers le monde. Celles-ci se trouvent en Outremer, Balkans, Maghreb et principalement en Afrique Sub-Saharienne dont j’assure la fonction de Spoc (Single Point Of Contact). Autour d’un CBS (Core Banking System) adopté par ces filiales, j’effectue le lien entre l’éditeur, la TMA (Tierce Maintenance Applicative) et les filiales. Je réalise également un certain nombre de reportings et interviens aussi comme release manager. C’est d’ailleurs l’activité pour laquelle j’ai initialement été recrutée sur la mission.

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Enfin l’occasion de travailler en Anglais

Bien que francophones pour la plupart, quelques filiales sont anglophones. C’était enfin l’occasion pour moi de travailler en anglais.

Parallèlement à une formation que j’effectuais de mon côté, Delane SI m’a proposé une formation complémentaire, plus ciblée sur le conversationnel et les termes professionnels.

Malgré une certaine appréhension au départ (« vais-je y arriver ? »), il a suffit en fait … que je m’y mette !

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La partie « mails » ou présentations écrites ont été rédigées bien plus facilement et rapidement que je ne l’imaginais. En revanche, j’ai le souvenir de conférences téléphoniques avec le Ghana plus délicates. Dans ce contexte, il est préférable d’être accompagné d’un autre participant francophone : entre la mauvaise qualité de la ligne, l’accent marqué, la rapidité d’élocution combinés à un anglais évidemment différent de celui enseigné… les phrases « Could you repeat, please » et « Could you speak more slowly » reviennent régulièrement dans la conversation !

Une autre culture, une autre manière de travailler

J’ai, au travers des différents échanges, découvert une autre façon de travailler, une autre culture.

Par exemple, certains arrivent tôt et partent tard mais rentrent chez eux dans la journée.

Ou encore, ils ont des rendez-vous non professionnels intercalés dans la journée de travail.

Dans certains pays, le travail est très « carré », rigoureux, presque militaire.

Dans d’autres, n’attendez pas que l’on vous prévienne à l’avance de l’annulation d’une réunion ou d’un ¼h de retard, c’est normal. Régulièrement, après avoir ouvert une conférence téléphonique, j’envoie un mail aux participants indiquant que… la conf est ouverte ! Ou bien, je rappelle la veille du positionnement d’une réunion. Les rappels de l’agenda ne sont pas suffisants. Il m’est arrivé plusieurs fois de ne pas avoir les participants indispensables à la tenue de la conférence téléphonique. Sans que l’invitation soit déclinée.

conférence

Le rapport humain avant tout

humain

Même si l’on a peu de chance de voir un jour nos interlocuteurs et interlocutrices, ce qui m’a le plus marquée, c’est leur gentillesse, leur convivialité et leur chaleur.

Lorsque j’ai annoncé très récemment que je quittais l’activité Spoc (reprise par une autre entité), j’ai eu des retours auxquels je ne m’attendais pas, et qui m’ont fait monter la larme à l’œil.

J’ai interviewé certains de mes collègues ainsi que des collaborateurs dans d’autres équipes. Tous m’ont donné le même conseil : « si vous avez la possibilité d’aller quelques jours en filiale pour travailler ensemble ? Foncez !! Vous serez accueilli comme un membre de la famille. ».

Pour ma part, je n’ai pas eu cette chance. Mais mon homologue côté Afrique Sub-Saharienne est venue deux fois au siège. Après des centaines de mails, et des heures de conversation téléphoniques, nous pouvions enfin nous rencontrer.

Les décalages horaires… et autres particularités !

Diverses zones géographiques impliquent des décalages horaires, différents selon les filiales. Ils varient entre 1 et 12 heures.

Il faut donc faire attention lors de la planification des conférences téléphoniques, ne pas être contre une réunion aux heures des repas ou à la maison vers 20h ou 7h. Heureusement qu’il n’y a pas nécessité à être au bureau pour ces réunions tardives ou matinales ! Et puis rien ne vous empêche de faire la conférence en … pyjama.

Au bout du compte l’adaptation, l’autonomie et un bon relationnel sont des compétences indispensables pour ce type de poste.

Evidemment, on rencontre quelques difficultés dont la technologie (si, si !). Entre les déconnexions régulières en conférences téléphoniques, le son haché et par conséquent les difficultés à comprendre son interlocuteur (même en français), il faut toujours prévoir plus de temps que normalement nécessaire. Il faut aussi tenir compte du climat. Ainsi, par exemple, ma toute première réunion téléphonique avec la Polynésie française a été annulée en raison de pluies torrentielles rendant les routes impraticables. De même, il est important de tenir compte de la situation politique du pays.

Pour conclure…

En résumé, je dirai que pour travailler à l’international, il y a 3 mots d’ordre : adaptabilité, autonomie et ouverture d’esprit.

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Il est très important de s’adapter au mode de fonctionnement des pays avec lesquels on travaille et non imposer sa façon de faire, sinon on n’obtiendra pas les résultats attendus. De plus, il ne faut pas oublier de prévoir des délais de réponse plus longs que de coutume dans ses plannings, liés au décalage horaire et à l’organisation de travail de la filiale qui peut être différente de la nôtre.

On apprend beaucoup au contact de nos différents interlocuteurs, tant au niveau professionnel que personnel.

D’ailleurs, pour conclure sur le côté humain et personnel, aujourd’hui j’ai appris à faire un poulet Yassa, j’ai de jolis objets et vêtements made in Côte d’Ivoire et surtout j’ai trouvé une amie.

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Merci à Catherine, consultante Delane SI, de nous avoir livré son témoignage.